Avril 2015 : le mois qui fit trembler le Népal
Ils étaient plus de 8 700 personnes le 25 avril 2015, auxquelles se sont ajoutés 83 infortunés le 13 mai.
Le Népal est un pays qui a déjà connu par le passé nombre de problèmes liés à son activité sismique, mais n’avait pas enregistré d’incident naturel aussi meurtrier depuis 1934, qui apparemment pouvait laisser prédire qu’une telle horreur pourrait bien se
reproduire.
La catastrophe est d’une telle ampleur qu’elle a très rapidement eu sa propre page
wikipedia. On y apprend notamment que les conséquences n’ont bien entendu pas été que démographiques, mais également sanitaires et sociales. Il apparaitrait ainsi que 454 769 personnes aient du être déplacées suite au séisme.
D’autres problèmes indirects comme la propriété nominative des parcelles de terre se posent : la géographie ayant changé, les informations du cadastre sont pour ainsi dire obsolètes.
Fort heureusement, les victimes de la récente exceptionnelle violence de l’activité sismique du Népal ont suscité un élan de sympathie pour ce pays à l’histoire sans cesse agitée.
Un soutien international encourageant
La communauté internationale a réagi relativement rapidement, des mesures individuelles et collectives ont été mises en place de toute part afin de venir en aide au pays encore sous les décombres.
C’est ainsi sans surprise que l’UNICEF, la Croix Rouge, Médecins Sans Frontières, Save The Children, le World Food Program (des Nations-Unies) ou encore l’UNESCO (et bien d’autres) se
sont mobilisés.
Mais des initiatives diverses et plus ponctuelles ont également vu le jour : le Smith Rafael Film Center en Californie décide ainsi de reverser les fonds récoltes à l’issue de son festival du film en faveur de la
reconstruction du Népal.
Certains ont même créé des sites web pour l’occasion, comme
HeNN
Au-delà des classiques envois de vivres et matériels pour venir en aide aux rescapés, c’est également dans l’accès à l’information qu’il s’agissait d’intervenir dans un premier temps, c’est ainsi que certains géants du milieu comme
Google ont prêté main forte pour résoudre la problématique.
Un combat qui ne fait que commencer
Les pertes humaines ont été clairement lourdes. La psyché collective népalaise a été touchée, mais pas seulement. Des problèmes de propriété, une organisation vacillante… toutes les infrastructures permettant au pays de fonctionner correctement et de poursuivre, notamment grâce entre autre à son patrimoine culturel, sur la voie du développement économique, ont été compromises une fois de plus.
L’industrie touristique, qui représente une part importante du
PIB du Népal, a été touchée de plein fouet par l’évènement. L’UNESCO travaille de concert avec les autorités népalaises à la restauration du patrimoine culturel du pays et il apparaît que les opinions sur la
réouverture de l’accès audit patrimoine divergent dès à présent.
Néanmoins, une chose est certaine : eu égard à l’importance du tourisme, à l’issue de la catastrophe dont le monde a été témoin, le Népal a besoin plus que jamais de l’aide internationale pour sa reconstruction, au-delà des interventions ponctuelles.
C’est donc surtout sur le long terme, et en signifiant l’admiration pour ce pays qui se relève sans cesse après chaque épreuve, que toute aide doit à présent s’orienter à l’échelle individuelle.
N’hésitez plus et intervenez en faveur du Népal grâce à l’association
Garuda via notre partenaire réceptif
Base camp trek, membre de notre
réseau de partenaires réceptifs.